Youhou, je vous propose une photo du chemin numineux,
l'endroit où mon Maître intérieur m'a rejoint un jour comme un autre, quand je rentrais chez moi.
bon metanoia !
une définition me plaît bien.
SOURCE http://www.pagesorthodoxes.net/metanoia/dautais-metanoia.htm
"" Le mot métanoïa est traduit par " pénitence " ou par " repentance ", mots devenus suspects en Occident, tant ils sont entachés d'une spiritualité doloriste. Métanoïa signifie " au-delà de nous ", au-delà de l'intellect, de notre raison rationnelle et se rapporte à un mouvement de conversion ou de retournement par lequel l’homme s'ouvre à plus grand que lui-même en lui-même. Le repentir est une ré-orientation du désir qui s'exprimait par rapport au monde et qui maintenant est orienté vers Celui qui est Source de désir en nous car il est Source de vie.
La rupture d'avec l'intime en nous s'exprime dans une schize par laquelle nous devenons étrangers à nous-mêmes (habitant une terre lointaine, étrangère) et vivons l'autre comme un étranger. Ayant éprouvé l'exil et ayant à nouveau soif de la relation, tel l'enfant prodigue réduit à l'état animal se souvient de Celui qui est un appel vivant en nous, nous marchons sur le chemin du retour.
La métanoïa n'est pas de notre propre initiative mais elle est une réponse à l'appel que Dieu ne cesse d'adresser à chacun au coeur de la vie existentielle.
C'est un chemin qui se vit en trois étapes :
La première, comme le montre la parabole de l'enfant prodigue, se fonde sur un mouvement d'intériorité dans lequel l'homme se souvient de Dieu et s'affranchit de l'oubli. Ce mouvement peut être suscité par une expérience particulière dite du " numineux " ou par la maladie, l'échec, l'épreuve... de toute façon par une intervention divine. Par cette grâce, il entend l'appel divin et s'éveille en lui l'exigence intérieure.
Dans un deuxième temps, mû par une décision très déterminée et par un heureux usage de sa volonté, l’homme se met en route et soigne sa paresse. Des que s'exprime le désir du retour à Dieu ou des que l’homme veut mettre en pratique les commandements divins, se lèvent en lui des résistances, se révèlent des passions qui lui font la guerre et veulent le détourner du but. Une grâce particulière accompagne le pénitent ; elle permet de voir les obstacles, aide à en prendre conscience, à les nommer, à les accepter pour une transformation. Ainsi dans la pénitence 1’homme acquiert la connaissance de son état pathologique et marche vers sa guérison.
Cette décision, qui fonde tout chemin spirituel, naît la confiance en Dieu, s'affermit par et dans la prière et pose un acte de foi dans l’amour de Dieu qui nous sauve ou nous guérit de l’angoisse du péché et assure cette conversion.
Selon le père spirituel du monastère Saint Macaire en Egypte, Matta El Maskîne : La prière est l’expression même de ce retour a Dieu et représente une véritable conversion. Elle exprime cette aspiration à la plénitude, ce désir infini déposé au fond de nous que le fini ne peut combler. Elle est une réponse à l’exigence intérieure qui ne peut se satisfaire de la conformité aux croyances extérieures.
Dans un troisième temps, l'homme prend ainsi conscience de son état intérieur, le confesse et sort de l'ignorance. L'oubli, la paresse et l'ignorance sont les trois racines de toutes nos pathologies ; elles sont la triple expression de la négligence. Dans cette révélation, l'homme est amené à reconnaître puis à accepter son état. L'acceptation de sa misère est en soi un appel à la miséricorde divine qui s'exprime par la compassion et le pardon du Père qui court avec joie vers soi fils.
Le repentir nous réintroduit dans la relation de filiation. Il est renoncement à 1a tentation maladive de vouloir se sauver soi-même, ce qui, selon saint Grégoire de Nazianze, est la meilleure façon d'échapper au salut. Il n'est pas tant la recherche d'un dépassement qu'une acceptation libre de notre condition, de nos limites, de notre faiblesse, dans le sens où le dit saint Paul : C'est quand je suis faible, qu'alors je suis fort . Se repentir signifie croire en Dieu et non en sa propre suffisance, c'est se jeter dans les bras de Dieu, accepter le pardon divin ou se laisser vaincre par l'amour du Père qui vient à la rencontre du Fils. C'est entrer dans la béatitude céleste, participer à la joie angélique
Le repentir est le premier don de Dieu sur le chemin de la guérison, aspiration à une vie plus haute, à une spiritualisation. Par lui et par la grâce de l'Esprit-Saint va s'opérer une réconciliation avec le Seigneur qui a fait irruption dans le coeur La conscience va s'ouvrir, s'élargir et deviendra apte à écouter, accueillir la Parole qui convient à la croissance intérieure pour la guérison de l'âme. La grande rupture avec le monde n'est pas au moment de la mort corporelle mais au moment où l'homme accepte la réalité de la Présence de Dieu avec lui. À cet instant, l'Emmanuel (" Dieu avec nous ") naît dans le coeur, unit les deux natures (divine et humaine) séparées et opère une re-création de tout l'être.
L'esprit de métanoïa est l'esprit de la communion où l'homme se donne totalement à Dieu qui se donne totalement. Il consiste à tout remettre en Christ, depuis chaque souci du quotidien jusqu'à notre chemin même, car c'est lui qui nous mène à la victoire, à condition qu'on lui permette d'agir en nous.
Je suis celui qui porte les conséquences des erreurs parentales, familiales, sociales, éducatives, culturelles dont il est difficile de se libérer. Dans l'esprit du repentir, j’accepte de prendre la responsabilité de tout mon passé, puis ne pouvant le porter, je le remets au Christ dans une offrande rédemptrice. Ceci implique tout un travail intérieur pour sortir du refoulement d'un passé que je ne peux assumer mais dont la plaie est béante. Sont " engrammés " en moi toutes les blessures, traumatismes, souffrances de mon passé qui m'aliènent dans mon présent. Accepter de les nommer puis de les remettre à Celui qui est plus grand que moi en moi, c'est passer par la croix pour une résurrection, pour une transformation.
Ce faisant, je ne suis plus l'objet mais je deviens le sujet de ma propre histoire. Je cesse d'être un individu et je deviens une personne responsable. Cette responsabilité peut prendre une dimension universelle.
Refusant d'accuser l'autre, un autre regard s'éveille en moi par lequel je perçois ma façon d'être face aux autres, aux situations et aux agressions. Dans cette démarche, où je suis renvoyé à moi-même, va naître un discernement sur ma réalité intérieure pour une " désidentification ", pour une libération. La métanoïa introduit un nouveau mode d'existence divino-humaine où l'homme n’est plus identifié aux aléas de la vie existentielle, où il n'est plus enfermé en lui-même mais où se révèle sa capacité de transcendance qui va le libérer de toute aliénation.
La grande métanoïa est une pâque, un passage de l'avoir à l'être, c'est s'ouvrir à Celui qui vient vers nous, au jamais vu, jamais connu, jamais expérimenté, à la nouveauté créatrice, en écartant toutes nos conceptions, toute idée de Dieu, qui habitent notre vieille conscience. ""
bon j'avoue que c'est un peu religieux comme définition, mais elle représente pas mal le phénomène.
pour suivre je voudrais parler de MGMT,
un groupe de hippies hihi, mais bien penchés coté spiritualité.
dans leurs chansons, on retouve des textes sur l'ascension (4th dimensional transition), les êtres éthériques (kids), l'unité (handshake) et j'en passe.
d'ailleurs j'écoutais mgmt lors de mon éveil hihi coincidense ?!
bref ils ont une track qui me touche beaucoup, son nom
Metanoia biensur, c'est une symphonie de 14 min environ.
on retrouve dans cette chanson, la capacité du MI à pouvoir changer notre vision du monde, une prière, un appel à son Soi, ils expriment aussi l'état dans lequel ils sont pour la metanoia, ils parlent aussi de Satchidananda.
cet homme était un homme d'affaire qui, après la mort de sa femme, plaque tout et part à sa propre recherche en Inde.
Il enseignait et a même modernisé le yoga intégral.
On a pu (du moins pas moi hihi) le retrouver comme speaker à l'ouverture de Woodstock,
où il apprenait aux gens à prononcer le mantra "ÔM".
voila pour la petite histoire, les paroles sont parfois compliquées car vraiment poétiques et imagées d'un anglais qui m'échappe.
Metanoia, reshaping the world
It can teach you
And reprogram you
It can show you the flood
That's trapped inside
This one's alive
The tail is breathing
And she's listening
Kill the serpent
Divide, disperse and grow
Into an oak
A silver lining on a black scale
Wicked hunter on three hooves he still rode
But where is the fourth?
You can climb there
To your lofty perch
It can teach you the fairytale of hurt
Mystic referee, don't look on me with scorn
I'm a child, I'm a lover being born
Satchidananda
Disregard the path I'm on
You can justify the action, should you bless
My ambition and my indecisiveness
Satchidananda
Let me know that you exist
Watch me tremble as I'm answering the phone
I am separate from everything you know
Mystic referee I promise to return
Once I've given up and lessons have been learned
Satchidananda
You can watch my fire burn
We were talkin' junk right,
Just before the show
This wild-eyed kid came up to the fence
He took one look at us, and he said:
"Help me,
Drummer,
Ticket,
Yeah!"
We didn't play his favorite song,
Now he'll never come to another show
Hospitals and woods confirm
Red in the eyes of everyone
Parasites and lovers scrape the meat from bones
Turned into jade and tiger's eye
Save me some dark hair over a face like hers
She'll help the rain come to a pour
Bathroom floor of stone and tiles broke in two
Warm where they touch her porcelain
Timid skin I'm careful to untie this road
Wrapped in a knot indifferent
Lion's foot unearthing all the things i've seen
But never truly understood
Rotten wood from oceans that were never green
Crumbles beneath the canopy
Secretly
Let's pretend we never touched the sugar
Tonight, under rose
You won't find another wheel to roll
When autumn winds appear
We wear these fears on our right
It just wants to be surreal 'cause
All dressed in diamond image jeans
Mercury's found in old field
We miserable in love
And chance we walked
Right on in, into the streets of the city but
Watching people disappear
Without reaching out
Years and years
You're left by yourself
On the wheel